Réalisateur | Mercurio Stéphane |
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Pour la première fois, après trois ans d’existence, le Contrôle Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) accepte qu’une équipe de tournage le suive dans son travail, minutieux, essentiel de contrôle des droits fondamentaux dans les prisons, hôpitaux psychiatriques, commissariats...
Stéphane Mercurio a suivi une quinzaine de contrôleurs. Leurs lieux de mission : la maison d’arrêt de femmes de Versailles, l’hôpital psychiatrique d’Évreux, la centrale de l’île de Ré, et enfin la toute nouvelle prison de Bourg-en-Bresse. Pendant ces quelques semaines d’immersion à leurs côtés au cœur des quartiers disciplinaires, dans les cours de promenade des prisons ou dans le secret des chambres d’isolement, un voile se lève sur l’enfermement et la réalité des droits fondamentaux en ces lieux.
"En 2008 sortait mon film À côté, sur les familles de détenus. Lors d’une projection au Sénat, Jean-Marie Delarue, tout juste nommé contrôleur général des lieux privatifs de liberté, était présent. Quelques mois plus tard, nous nous sommes rencontrés. Il avait toujours refusé la présence de toute caméra. L’idée d’un film documentaire à la fois sur le contrôle et sur l’enfermement a séduit le contrôleur général. À ses yeux, le film précédent est la garantie que je saurai respecter ceux qui nous ferons confiance. Dès ce moment, ma liberté est totale et son engagement sans faille.
Octobre 2010. La confiance que me témoigne l’équipe de Jean-Marie Delarue me permet de travailler dans ces lieux difficiles. Une fois les portes franchies nous suivons en toute liberté les contrôleurs. Nous filmons les détenus en entretien ou les patients partout où ils sont : cellules, cours de promenades, chambre d’isolement... Notre seule limite est l’accord des personnes filmées. Une grande partie d’entre elles accepte notre présence. Du fond de leurs oubliettes, ils saisissent l’occasion de se rappeler à nous." Stephane Mercurio
Libération : Une plongée inédite dans les lieux de "privation de liberté". Essentiel.
Positif : Contre l’effacement qui menace, ce beau documentaire rend visibles les invisibles et invite chacun à la réflexion sur le sens et les limites de l’enfermement dans une société démocratique.
Télérama : À l’ombre de la République appuie là où ça fait mal : témoignages forts des "enfermés" sur l’absurdité de la durée des peines (...), sur l’isolement (...) et sur les petites humiliations quotidiennes. Il met aussi en lumière les belles âmes qui constituent la petite équipe de contrôleurs (...).
Réalisation : Stéphane Mercurio
Image : Pierre Boffety, Laurent Fénart
Son : Patrick Genet
Montage : Françoise Bernard
Musique : Hervé Birolini
Pour la première fois, après trois ans d’existence, le Contrôle Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) accepte qu’une équipe de tournage le suive dans son travail, minutieux, essentiel de contrôle des droits fondamentaux dans les prisons, hôpitaux psychiatriques, commissariats...
Stéphane Mercurio a suivi une quinzaine de contrôleurs. Leurs lieux de mission : la maison d’arrêt de femmes de Versailles, l’hôpital psychiatrique d’Évreux, la centrale de l’île de Ré, et enfin la toute nouvelle prison de Bourg-en-Bresse. Pendant ces quelques semaines d’immersion à leurs côtés au cœur des quartiers disciplinaires, dans les cours de promenade des prisons ou dans le secret des chambres d’isolement, un voile se lève sur l’enfermement et la réalité des droits fondamentaux en ces lieux.
"En 2008 sortait mon film À côté, sur les familles de détenus. Lors d’une projection au Sénat, Jean-Marie Delarue, tout juste nommé contrôleur général des lieux privatifs de liberté, était présent. Quelques mois plus tard, nous nous sommes rencontrés. Il avait toujours refusé la présence de toute caméra. L’idée d’un film documentaire à la fois sur le contrôle et sur l’enfermement a séduit le contrôleur général. À ses yeux, le film précédent est la garantie que je saurai respecter ceux qui nous ferons confiance. Dès ce moment, ma liberté est totale et son engagement sans faille.
Octobre 2010. La confiance que me témoigne l’équipe de Jean-Marie Delarue me permet de travailler dans ces lieux difficiles. Une fois les portes franchies nous suivons en toute liberté les contrôleurs. Nous filmons les détenus en entretien ou les patients partout où ils sont : cellules, cours de promenades, chambre d’isolement... Notre seule limite est l’accord des personnes filmées. Une grande partie d’entre elles accepte notre présence. Du fond de leurs oubliettes, ils saisissent l’occasion de se rappeler à nous." Stephane Mercurio
Libération : Une plongée inédite dans les lieux de "privation de liberté". Essentiel.
Positif : Contre l’effacement qui menace, ce beau documentaire rend visibles les invisibles et invite chacun à la réflexion sur le sens et les limites de l’enfermement dans une société démocratique.
Télérama : À l’ombre de la République appuie là où ça fait mal : témoignages forts des "enfermés" sur l’absurdité de la durée des peines (...), sur l’isolement (...) et sur les petites humiliations quotidiennes. Il met aussi en lumière les belles âmes qui constituent la petite équipe de contrôleurs (...).
Réalisation : Stéphane Mercurio
Image : Pierre Boffety, Laurent Fénart
Son : Patrick Genet
Montage : Françoise Bernard
Musique : Hervé Birolini
A l'ombre de la République