Réalisateur | Muel Bruno |
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La chaîne chez Peugeot dans les années 70. Son direct et image simple, assourdissante image. C’est là l’essentiel de l’empire Peugeot : l’exploitation à outrance du travail humain ; et en dehors, cela continue. Ville, magasins, supermarchés, bus, distractions, vacances, logement, la ville elle-même : horizon Peugeot. Ce film, réalisé par Bruno Muel avec les ouvriers du groupe Medvedkine de Sochaux raconte le tournant post-68 de la reprise en main néo-libérale et témoigne aussi de la lutte syndicale face à Peugeot qui n’hésitait pas à payer des nervis pour aller casser la gueule aux ouvriers syndiqués à la CGT.
"Ce qui est dur en fin de compte, c’est d’avoir un métier dans les mains. Moi je vois, je suis ajusteur, j’ai fait trois ans d’ajustage, pendant trois ans j’ai été premier à l’école... Et puis qu’est-ce que j’en ai fait ? Au bout de cinq ans, je ne peux plus me servir de mes mains, j’ai mal aux mains, j’ai mal aux mains..."Christian Corouge dans "Avec le sang des autres".
Février 1967 : Chris Marker et Mario Marret commencent le tournage de "A bientôt j’espère" pendant la grève dans les usines de la Rhodiacéta de Besançon. Un an plus tard, lors de la projection du film, les ouvriers exprimèrent leurs opinions, certains jugeant le film trop romantique. Chris Marker tire alors la conclusion qu’un véritable cinéma militant ne peut être en définitive que celui qui serait réalisé par les ouvriers eux-mêmes. Très vite au sein du collectif SLON se constitue un groupe de cinéastes militants qui entreprit de former ces ouvriers aux techniques cinématographiques. Les groupes Medvedkine de Besançon puis de Sochaux étaient nés
Les Mutins de Pangée et ISKRA ont coédité en 2018 un coffret DVD rassemblant tous les films réalisés par les Groupes Medvedkine, à découvrir ICI.
Image et réalisation : Bruno Muel
Enquête et commentaire : Francine Muel
Son : Théo Robichet
Mixage : Antoine Bonfanti
Montage : Ana Ruiz
Musique : Fanfare Aubépine
Chansons : Francis Taillard
La chaîne chez Peugeot dans les années 70. Son direct et image simple, assourdissante image. C’est là l’essentiel de l’empire Peugeot : l’exploitation à outrance du travail humain ; et en dehors, cela continue. Ville, magasins, supermarchés, bus, distractions, vacances, logement, la ville elle-même : horizon Peugeot. Ce film, réalisé par Bruno Muel avec les ouvriers du groupe Medvedkine de Sochaux raconte le tournant post-68 de la reprise en main néo-libérale et témoigne aussi de la lutte syndicale face à Peugeot qui n’hésitait pas à payer des nervis pour aller casser la gueule aux ouvriers syndiqués à la CGT.
"Ce qui est dur en fin de compte, c’est d’avoir un métier dans les mains. Moi je vois, je suis ajusteur, j’ai fait trois ans d’ajustage, pendant trois ans j’ai été premier à l’école... Et puis qu’est-ce que j’en ai fait ? Au bout de cinq ans, je ne peux plus me servir de mes mains, j’ai mal aux mains, j’ai mal aux mains..."Christian Corouge dans "Avec le sang des autres".
Février 1967 : Chris Marker et Mario Marret commencent le tournage de "A bientôt j’espère" pendant la grève dans les usines de la Rhodiacéta de Besançon. Un an plus tard, lors de la projection du film, les ouvriers exprimèrent leurs opinions, certains jugeant le film trop romantique. Chris Marker tire alors la conclusion qu’un véritable cinéma militant ne peut être en définitive que celui qui serait réalisé par les ouvriers eux-mêmes. Très vite au sein du collectif SLON se constitue un groupe de cinéastes militants qui entreprit de former ces ouvriers aux techniques cinématographiques. Les groupes Medvedkine de Besançon puis de Sochaux étaient nés
Les Mutins de Pangée et ISKRA ont coédité en 2018 un coffret DVD rassemblant tous les films réalisés par les Groupes Medvedkine, à découvrir ICI.
Image et réalisation : Bruno Muel
Enquête et commentaire : Francine Muel
Son : Théo Robichet
Mixage : Antoine Bonfanti
Montage : Ana Ruiz
Musique : Fanfare Aubépine
Chansons : Francis Taillard
Avec le sang des autres