Réalisateur | Kebadian Jacques |
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Boulogne-sur-Mer, un quartier excentré, une rue comme une courée. Des pavillons des années soixante-dix qui se déglinguent. Une spirale de délaissement plus ou moins résigné, des gamins qui s’attaquent à ce qui reste debout. Les habitants souvent marginalisés, précaires mais qui ont tissé des liens. Une grande famille, disent-ils.
Le monde extérieur, c’est le bailleur HLM, la municipalité, les caisses de retraite ou de chômage, l’école...
Une rénovation est prévue…
Chronique polyphonique d’un chantier de trois ans à Boulogne sur Mer, au cœur d’une rue délaissée par la ville, avec des habitants marginalisés bien décidés à participer au renouveau de leur maison. Ils seront accompagnés par une jeune architecte, Sophie Ricard qui habitera avec eux dans la rue le temps d’une aventure humaine et militante.
Avec Sophie, c'est aussi l'histoire de cette rue qui se raconte à travers quelques familles.
Assistant de Robert Bresson de 1965 à 1969, auteur d’un film autour de Trotsky (1967), Jacques Kebadian a su marier à sa pratique de cinéaste documentaire un engagement contestataire maintenu au cours des années. Membre de l’Atelier de Recherche Cinématographique (collectif de cinéastes militants, libertaires, proches de la psychothérapie institutionnelle et de la clinique alternative de La Borde, qui ont filmé les luttes de 68) dans les années 1967-69, puis de l’éphémère collectif Eugène Varlin, il réalise par la suite de nombreux films liés à la mémoire arménienne (Que sont mes camarades devenus, Mémoires arméniennes), aux luttes des familles africaines sans papiers (D’une brousse à l’autre, 1998), à la littérature incandescente de Pierre Guyotat ou à la marche des zapatistes au Mexique (La Fragile Armada, 2005, co-réalisé avec Joani Hocquenghem), qui connaissent de beaux succès critiques.
Boulogne-sur-Mer, un quartier excentré, une rue comme une courée. Des pavillons des années soixante-dix qui se déglinguent. Une spirale de délaissement plus ou moins résigné, des gamins qui s’attaquent à ce qui reste debout. Les habitants souvent marginalisés, précaires mais qui ont tissé des liens. Une grande famille, disent-ils.
Le monde extérieur, c’est le bailleur HLM, la municipalité, les caisses de retraite ou de chômage, l’école...
Une rénovation est prévue…
Chronique polyphonique d’un chantier de trois ans à Boulogne sur Mer, au cœur d’une rue délaissée par la ville, avec des habitants marginalisés bien décidés à participer au renouveau de leur maison. Ils seront accompagnés par une jeune architecte, Sophie Ricard qui habitera avec eux dans la rue le temps d’une aventure humaine et militante.
Avec Sophie, c'est aussi l'histoire de cette rue qui se raconte à travers quelques familles.
Assistant de Robert Bresson de 1965 à 1969, auteur d’un film autour de Trotsky (1967), Jacques Kebadian a su marier à sa pratique de cinéaste documentaire un engagement contestataire maintenu au cours des années. Membre de l’Atelier de Recherche Cinématographique (collectif de cinéastes militants, libertaires, proches de la psychothérapie institutionnelle et de la clinique alternative de La Borde, qui ont filmé les luttes de 68) dans les années 1967-69, puis de l’éphémère collectif Eugène Varlin, il réalise par la suite de nombreux films liés à la mémoire arménienne (Que sont mes camarades devenus, Mémoires arméniennes), aux luttes des familles africaines sans papiers (D’une brousse à l’autre, 1998), à la littérature incandescente de Pierre Guyotat ou à la marche des zapatistes au Mexique (La Fragile Armada, 2005, co-réalisé avec Joani Hocquenghem), qui connaissent de beaux succès critiques.
Construire ensemble la rue Auguste Delacroix