Réalisateur | Linhart Virginie |
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Vincennes, l’université perdue retrace l’épopée de la fac de Vincennes, de sa création après les événements de mai 68 jusqu’à sa démolition à l’été 1980. Raconter Vincennes, c’est faire revivre dix années uniques d’intense effervescence intellectuelle et politique, d’inventivité pédagogique et artistique, d’utopies, d’espoirs, et de trahisons qui dans un lieu unique – le bois au nom éponyme – ont marqué la grande Histoire. »
France Inter : "Créée par Edgar Faure, à la rentrée de 1968, l’université Paris VIII a été construite en trois mois sur le modèle des campus américains. Pas de cours magistraux, nul besoin du bac pour s’y inscrire, ouverte à toutes les nationalités et tous les âges, avec des cours du soir pour les salariés, cette expérience n’aura laissé de traces que dans les mémoires de ceux qui y furent élèves ou enseignants. Enfant, la cinéaste Virginie Linhart y a déambulé sur les pas de son père qui était assistant au département de philosophie. Elle a retrouvé quelques uns de ceux qui y ont laissé une partie de leur jeunesse, et les a filmés, sur les lieux de ce vide hanté." Kathleen Evin, L’humeur Vagabonde, France Inter.
- Un entretien avec Virginie Linhart à écouter ici.
Télérama : "Une clairière envahie d’herbes folles au cœur du bois de Vincennes : quel symbole plus frappant aurait pu dire le trou de mémoire collectif creusé autour de l’histoire de l’université qui, jadis, se trouvait là ? Virginie Linhart y a planté sa caméra pour exhumer, au gré des témoignages, les onze années d’existence de ce lieu unique où, dans la foulée de Mai 68, professeurs et étudiants ont inventé une nouvelle manière de faire « circuler la pensée »."
Le Monde : "En 2008, Virginie Linhart publiait Le jour où mon père s’est tu (Seuil). Elle y évoquait Robert Linhart, figure fondatrice du maoïsme à la française, qui sombra dans le mutisme au lendemain de Mai 68. À travers le silence de ce père, elle explorait les failles d’une génération qui a connu de brûlants enthousiasmes collectifs, mais aussi plus d’un naufrage intime. Le documentaire qu’elle signe aujourd’hui s’inscrit dans ce sillage. On y retrouve un même va-et-vient entre destin personnel et aventure politique. Une même façon d’explorer le silence qui, soudain, recouvre la plus fracassante des espérances. Cette histoire est encore celle d’une transmission rompue, et, de nouveau, c’est Robert Linhart qui fait le lien. À l’invitation du philosophe François Châtelet, il enseigna dans cette université hors du commun, et la toute jeune Virginie a appris à aimer ce lieu, notamment le marché aux puces, qui se situait à l’entrée, et que chacun appelait « le souk »."
Réalisation : Virginie Linhart
Auteur : Tiffany Tavernier
Image : Antoine Parouty
Son : Yolande Decarsin
Montage : Laure-Alice Hervé
Musique : Jean-Pierre Sluys
Vincennes, l’université perdue retrace l’épopée de la fac de Vincennes, de sa création après les événements de mai 68 jusqu’à sa démolition à l’été 1980. Raconter Vincennes, c’est faire revivre dix années uniques d’intense effervescence intellectuelle et politique, d’inventivité pédagogique et artistique, d’utopies, d’espoirs, et de trahisons qui dans un lieu unique – le bois au nom éponyme – ont marqué la grande Histoire. »
France Inter : "Créée par Edgar Faure, à la rentrée de 1968, l’université Paris VIII a été construite en trois mois sur le modèle des campus américains. Pas de cours magistraux, nul besoin du bac pour s’y inscrire, ouverte à toutes les nationalités et tous les âges, avec des cours du soir pour les salariés, cette expérience n’aura laissé de traces que dans les mémoires de ceux qui y furent élèves ou enseignants. Enfant, la cinéaste Virginie Linhart y a déambulé sur les pas de son père qui était assistant au département de philosophie. Elle a retrouvé quelques uns de ceux qui y ont laissé une partie de leur jeunesse, et les a filmés, sur les lieux de ce vide hanté." Kathleen Evin, L’humeur Vagabonde, France Inter.
- Un entretien avec Virginie Linhart à écouter ici.
Télérama : "Une clairière envahie d’herbes folles au cœur du bois de Vincennes : quel symbole plus frappant aurait pu dire le trou de mémoire collectif creusé autour de l’histoire de l’université qui, jadis, se trouvait là ? Virginie Linhart y a planté sa caméra pour exhumer, au gré des témoignages, les onze années d’existence de ce lieu unique où, dans la foulée de Mai 68, professeurs et étudiants ont inventé une nouvelle manière de faire « circuler la pensée »."
Le Monde : "En 2008, Virginie Linhart publiait Le jour où mon père s’est tu (Seuil). Elle y évoquait Robert Linhart, figure fondatrice du maoïsme à la française, qui sombra dans le mutisme au lendemain de Mai 68. À travers le silence de ce père, elle explorait les failles d’une génération qui a connu de brûlants enthousiasmes collectifs, mais aussi plus d’un naufrage intime. Le documentaire qu’elle signe aujourd’hui s’inscrit dans ce sillage. On y retrouve un même va-et-vient entre destin personnel et aventure politique. Une même façon d’explorer le silence qui, soudain, recouvre la plus fracassante des espérances. Cette histoire est encore celle d’une transmission rompue, et, de nouveau, c’est Robert Linhart qui fait le lien. À l’invitation du philosophe François Châtelet, il enseigna dans cette université hors du commun, et la toute jeune Virginie a appris à aimer ce lieu, notamment le marché aux puces, qui se situait à l’entrée, et que chacun appelait « le souk »."
Réalisation : Virginie Linhart
Auteur : Tiffany Tavernier
Image : Antoine Parouty
Son : Yolande Decarsin
Montage : Laure-Alice Hervé
Musique : Jean-Pierre Sluys
Vincennes : l'université perdue